Incentive et fiscalité pour la France
On va parler de sujets qui fâchent, avec notamment la fiscalité. C’est parti pour le grand chantier fiscal et l’on verra si nos gouvernants sont enfin compétents sur le sujet. La « remise à plat » de la fiscalité annoncée par Jean-Marc Ayrault entre désormais dans sa phase concrète. Ce mercredi matin à Matignon, le premier ministre donnera le coup d’envoi de l’exercice avec les assises de la fiscalité des entreprises. Deux jours plus tard, il installera le groupe de travail chargé de repenser la fiscalité des ménages. Alors que les économistes conviennent à affirmer que 2013 sera préoccupante, les sociétés et réseaux intermédiaires s’appliquent des systèmes performants de sécuriser leur performance de production et accessoirement, de l’accroître. Le challenge est l’un de ces outils. La stimulation commerciale est profitable quand certains critères synchrones sont combinés : un élan, une annonce, des objectifs circonstanciés aisément par les participants, et jouir de différents dotations. L’objectif reste de toute évidence l’accroissement du profit. La motivation des forces commerciales permet d’augmenter le CA. Les objectifs sont couramment indiqués en tant qu’une amélioration de ventes. La stimulation des vendeurs permet d’inspirer ses forces humaines. Le vendeur n’est pas exclusivement en poursuite de victoire dans le but d’ réaliser un don, mais demande d’être motivé. La communication renseignée dans le cadre du challenge commercial alloue de colporter les valeurs de la firme. La motivation des attachés commerciaux permet de donner de l’information au réseau commercial. Réel technique d’inspiration pour les attachés commerciaux, l’annonce se trouve stratégique quand s’agit de d’informer le forces de ventes. La communication permet de transporter principes de l’entreprise, mais aussi des promotions. Le système commercial est aussi une opération de ressources humaines dont le but demeure le dépassement des commerciaux pour vendre. J’ai essayé pour mon entreprise les meilleures entreprises, et je peux vous recommander de suivre le lien pour mettre en place votre challenge commercial.
La fiscalité selon Cahuzac
Le gouvernement irréprochable. C’est le titre que souhaitait Hollande pour le film de son quinquennat. Décidemment rien ne va plus. Après la chute de popularité que même un alpiniste n’arriverait pas à remonter, le gouvernement se voit entaché du scandale Cahuzac. Et cela fragilise le gouvernement dans son ensemble. La démission de Jérôme Cahuzac est une décision qui honore l’homme, affaiblit le gouvernement et heurte les principes. Dès lors que le procureur accrédite sa mise en cause – d’une façon d’ailleurs très inhabituelle – sa position de ministre devenait intenable et elle risquait de nuire à l’exécutif tout entier. En même temps, il continue de nier, il n’est pas poursuivi et à ce stade, il n’y a aucun élément probant attestant qu’il ait eu un compte en Suisse. Il est plus que présumé innocent : il n’est coupable de rien ; pourtant, il a dû démissionner. Cette mesure de subsistance – couper la branche pourrie – semble pourtant totalement indolore. Bernard Cazeneuve s’est inscrit mercredi dans la continuité de Jérôme Cahuzac, qui a démissioné mardi soir de son poste de ministre du Budget. Mais Bernard Cazeneuve aura très peu de temps pour se glisser dans la peau du manieur de scalpel que le ministre démissionnaire du Budget avait su incarner, y compris auprès de l’opposition. « Je pense qu’il y aura peu ou pas de temps mort », a déclaré à Reuters le député socialiste Christian Eckert, rapporteur de la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Ce que confirme l’entourage du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui assure que l’ex-ministre des Affaires européennes, passé du Quai d’Orsay à Bercy en moins de 24 heures, va s’atteler « immédiatement » au budget 2014, ministère par ministère. Pour Bruxelles, l’arrivée d’un nouveau ministère du Budget ne change pas la donne. C’est le ministre de l’Economie Pierre Moscovici qui continuera à défendre le dossier français. La Commission s’est contentée de prendre acte avec satisfaction de la rapidité avec laquelle le président François Hollande a réagi à l’ouverture d’une information judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale à l’encontre de Jérôme Cahuzac. Ce qui semble supposer que pour une fois, François Hollande a su anticiper le problème, curieusement.
Crédit d’impôt: Hollande vient d’auto-détruire la France
Hollande vient d’appuyer sur le bouton « auto destruction » de la France en ne suivant pas les recommandations du rapport Gallois sur les baisses de charges des entreprises. Il est vrai que ces hommes politiques étant d’une si grande compétence économique pour avoir réussi à placer la France dans son état de délabrement, ils devaient forcément ajouter leur petite touche bien personnelle au problème.
Le problème est que, comme toujours, l’incompétence économique du politique est bien une réalité.
Alors pour faire simple, voici un petit exposé à l’attention de nos chers gouvernants afin de leur expliquer pourquoi le crédit d’impôt est la mort de l’économie française. Je précise qu’il aurait fallu baisser les charges immédiatement à la place…
1/ le crédit d’impôt est pour 2013. On peut même préciser 2014 puisque si une entreprise a un exercice fiscal qui colle au calendrier annuel, ses comptes seront finalisés début 2014. Seulement à cette date, l’entreprise pourra espérer un crédit d’impôt. Que se passe-t-il entre temps ? Rien.
2/ Etre concurrentiel, c’est maintenant. Les entreprises auront toujours les mêmes charges, et ce n’est pas la perspective d’un crédit d’impôt qui rendra l’entreprise plus compétitive. Le marché n’attend pas, il est constante évolution.
3/ Pas de nouveaux emplois, et sans doute beaucoup de licenciements. Puisqu’aucun effort n’est fait sur les charges, l’entreprise en prise avec le marché devra licencier pour réduire ses charges. Donc si elle licencie, elle ne bénéficiera pas du crédit d’impôt. C’est le chien qui se mort la queue.
4/ Déposer ses comptes pour bénéficier du crédit d’impôt… une majorité d’entreprises ne déposent pas leurs comptes, des plus petites aux plus grandes, notamment pour éviter que la concurrence ne viennent analyser ce qui fonctionne et ne fonctionne pas dans l’entreprise. J’imagine mal demander à l’administration fiscale de regarder les comptes pour octroyer un crédit d’impôt car le risque éventuel de redressement fiscal pourrait être largement supérieur au crédit – car il faut préciser que même si vous êtes en règle avec l’administration fiscale, vous payez quoi qu’il arrive car le fonctionnaire s’est déplacé…
5/ hausse de la TVA dans le même temps… donc réduction du pouvoir d’achat des ménages, qui gagnent moins. Contraction de l’économie. Licenciements. C’est la continuité de la spirale…
J’aimerai que l’on puisse mettre en place une procédure de « renvoi » des élus dont l’incompétence est flagrante. J’aimerai également que ceux-ci soit pénalement responsables de leurs décisions qui engagent toute la société française, et les générations futures. Et surtout, j’aimerai un chef d’entreprise à la tête de l’Etat, et pas un fonctionnaire qui n’a jamais touché un sous que par les impôts des français.
Obama, l’homme qui valait 6 milliards
L’élection US me pousse à reprendre la plume – le clavier – pour mentionner un chiffre. 6 Milliards de dollars, c’est le coût de la campagne présidentielle américaine. 6 Milliards de dollars pour la réélection d’Obama, cela fait cher le rêve américain. 6 Milliards de dollars, c’est le coût de l’accélérateur de particules Hadron qui a permis de mettre en avant la « particule de Dieu ». C’est presque également ce que paieront les français en hausse de TVA. Obama est l’homme qui valait 6 milliards. L’Amérique est dans la même situation qu’avant l’élection, avec un Congrès Républicain, et un déficit colossal, mais il fallait sans doute 6 milliards pour que la machine à rêver puisse recommencer à tourner un peu.
L’Equipe de France est le faux ennemi
L’équipe de France a perdu. Encore une fois. Nous rêvions tous de l’exploit avec le souvenir de cette fameuse soirée de Coupe du Monde. Et puis il faut se rendre compte que cette soirée gagnée de coupe du monde, c’était il y a plus de 10 ans. Et depuis… La France a la haine contre son équipe nationale, qui joue, et ne marque pas quand cela compte, dans les tournois. La France est énervée parce que les joueurs ne sont pas respectueux. Parce qu’ils gagnent des fortunes, et qu’ils ne mettent pas de but. La France a la gueule de bois le lendemain de la défaite car elle ne comprend pas pourquoi ces joueurs ne sont pas plus patriotes… Et pourtant ce n’est qu’un jeu. Une victoire ou une défaite ne changera pas ma vie, ni la vôtre.
Et ces politiques qui essaient de marquer des buts avec des mauvais stratégies et tactiques pour notre pays. Ceux qui prennent des décisions sans conséquences. Ceux qui plongent le pays dans la pauvreté et la précarité sans avoir de compte à rendre. Tous ces hommes politiques qui s’auto protègent en refusant de changer leurs statuts et indemnités. Tous ces hommes politiques qui décident qu’ils peuvent devenir avocats sans même lire une page du code civil. Tous ces hommes politiques, comme en Grèce, qui envoie le pays dans le mur sans responsabilité. Tous ces hommes politiques qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise, comme notre nouveau Président, qui sont là depuis trente ans, comme Ségolène Royale, et qui peuvent dire merci à l’argent public pour leur patrimoine.
Les français n’ont pas compris l’enjeu. Il n’est pas dans l’Equipe de France, il est dans la responsabilité des hommes politiques, et cela devrait vous énerver, et vous mobiliser. Parce que c’est nous tous payons pour l’incompétence et la démagogie.
On cherche d’avantage Martine « nu »
Ce n’est pas une blague, les internautes préfèrent chercher Martine Aubry « nu » (manque un e) avant même Martine Aubry Premier Ministre. Comme quoi sexe et politique font bon ménage, mais le résultat est quand même surprenant. On aurait pu imaginer NKM, mais le deuxième critère est NKM Twitter, tout comme pour Valérie Rosso-Debord (la 3ème requête est d’ailleur « mari » – allez savoir…). Finalement Google par sa technique de Google Suggest nous en apprend encore un peu plus sur les français… Et vous, c’est quoi votre deuxième requête de recherche ?
Les Eurobonds sont toxiques comme les subprimes
L’idée germe, est même mise clairement en avant dans les sommets européens comme un outil nécessaire à la croissance ou à la relance. Je félicite notre amie Angela qui, sur ce point garde la tête froide et réfute toute idée à court terme, car à l’heure actuelle, les Eurobonds ne sont que des subprimes. Imaginez que l’on crée un bon européen, avec des tranches de dettes des pays européens. Et surprise, l’une des dettes se révèle toxique car un pays n’est plus en mesure de faire face à ses créanciers – scénario original n’est-ce pas… Le pays ayant acheté cette dette mutualisée se trouvera dans la même situation que les banques qui se refourguaient les subprimes, une sorte de patate chaude dont personne ne veut.
Vouloir aujourd’hui présenter ces subprimes européens comme des outils de relance ou de croissance relève non seulement de l’inconscience, mais surtout d’une grande incompétence économique et financière. Si ces eurobonds étaient crées en l’état, le risque majeur est que les états et entreprises ayant l’argent pour en acheter ne le fassent plus puisque la transparence requise de « savoir ce que l’on achète » n’existera plus. D’autant si les pays émetteurs sont plus que douteux au plan solvabilité. Ceci aura deux impacts majeurs sur les états : un coût de financement des déficits astronomiques – et les financiers s’en donneront à cœur joie pour défier les Etats – ce qu’ils font dès qu’ils le peuvent – cf Soros et la dévaluation du Sterling – et donc une poursuite de l’endettement de l’Europe qui ne pourra plus se refinancer. Les Eurobonds auront le statut de « junk bonds ». Et le cycle s’auto entraine et s’auto répète.
La seconde conséquence est macroéconomique avec un ralentissement économique attendu. Les états européens ne pouvant plus se refinancer doivent trouver en interne des financements. Le problème est qu’il n’y a plus d’argent. En France cela se traduirait, comme en Grèce, par une réduction des montants versés par l’administration à ses fonctionnaires et aux personnes dépendantes de l’Etat. Donc baisse des salaires, des pensions, des retraites. Ceci induirait une baisse massive de la consommation et donc un ralentissement économique qui lui induirait un chômage massif dans les entreprises qui verraient de fait leurs marchés fondre.
Aujourd’hui, ces Eurobonds sont toxiques. Ils ne le seront plus lorsque l’Europe sera un seul pays, harmonisé en tous points. Pour l’heure, nos amis politiques devraient intégrer les leçons de l’histoire – surtout récente – pour nous prémunir de ces catastrophes. Le problème est qu’ils pensent d’abord à leurs réélections et leur vie bien confortable… J’en viens donc à une autre idée qui est la pénalisation du statut d’homme politique pour les décisions qu’il prend et que les administrés subissent. Mais je développerai ce point dans un autre billet.
La gauche est incompétente économique
Je suis abasourdi d’entendre certaines propositions de gauche, PS qui drague l’extrême gauche, et qui auront un impact économique énorme. A l’heure des délocalisations, il nous est proposé d’augmenter le SMIC. Louable certes, mais avec des charges sur les salaires si élevées en France, cette mesure agira surement à l’effet inverse. Le ralentissement économique, l’absence de crédit pour les TPE et PME vont encore augmenter les tensions sur les petites entreprises qui ont besoin de salariés pour non seulement survivre, mais essayer de se développer. Et ce n’est pas facile par les temps actuels. On peut se poser la question de savoir si les hommes politiques ont un jour eu une réelle expérience en entreprise tant leur incompétence est flagrante, et démagogique.
La gauche confondue nous explique également que les dividendes alimentent les circuits financiers et que donc il est normal de les taxer encore plus. Là encore, quelle méconnaissance. La majorité des entreprises ne sont pas cotées sur les marchés. Et les dividendes versés permettent dans l’immense majorité des cas de rembourser des emprunts bancaires qui aident au développement de la croissance, et parfois à la survie de l’entreprise, au maintien des salariés dans l’entreprise et éviter les licenciements.
Vous pouvez taxer les produits de luxe à 33%. Il serait intéressant de mesurer quelle est la part du chiffre d’affaires de LVMH en France. Mon petit doigt me dit que ce n’est certainement pas beaucoup. Là, c’est de la démagogie pure… Et qu’est-ce qu’un produit de luxe ? Le foie gras est un produit de luxe. Taxer les produits des producteurs nationaux à 33% de plus signifieraient sans doute la fin de la filière française et fera le bonheur des pays de l’Est qui nous refile leurs produits bas de gamme, mais pas chers.
Quand les politiques et les médias vont-ils enfin apprendre l’économie afin d’avoir une réelle vision de l’entreprise en France, et du monde économique. Votre chef d’entreprise, que la gauche voit avec son gros cigare, et en réalité un type qui bosse furieusement, ne compte pas ses heures, prend rarement des vacances, gagne en moyenne 2500 euros et fait vivre trois à cinq personnes. Et un autre point, c’est quelqu’un qui prend des risques, et notamment celui de tout perdre. Parce que lorsque l’entreprise dépose son bilan, le chef d’entreprise n’a droit à aucun chômage. C’est lui votre chef d’entreprise.
Cheminade et DPDA – scandaleux!
Encore une fois, les médias nous ont démontré à quel point ils font la campagne présidentielle, et combien ce sont eux qui dirigent le vote. J’ai été scandalisé par le traitement de Cheminade sur l’émission Des Paroles et des Actes. Je ne suis pas un supporter de l’homme, mais j’estime que chacun à droit au respect. Hier soir, fantastique démonstration des « experts » pour démonter Cheminade sans jamais parler du fonds. Quel dommage, malgré certaines évidences. Messieurs les « experts », c’est vous qui orientez les débats, et c’est vous qui serez responsables du prochain président. Vous mettez tellement vos opinions en avant que cela en devient assourdissant…. Le journalisme – le vrai – est mort.
Le Pen : quand les médias s’en mêlent
Comme beaucoup j’ai regardé le débat Le Pen hier soir sur France 2. Je suis très loin des idées de Marine Le Pen, mais ce qui m’a le plus stupéfait est la réaction de mon équipe ce matin. La majorité sont jeunes – sous 37 ans, droite et gauche confondus. Verdict du débat : tous ont été choqués par l’agressivité des journalistes envers Le Pen. Pour eux, les médias présents hier soir n’ont pas été partiaux, et résultat des course, tous louent le courage de Marine Le Pen pour avoir tenu tête toute la soirée. Je passe sur l’épisode Mélenchon – c’était la blague de potache de Pujadas… Messieurs de la presse, il semblerait que si vous faisiez votre travail avec équité – poser les mêmes questions, aller au fonds des choses, alors les français pourraient effectivement avoir un jugement équilibré. En agissant avec partialité, vous favorisez les mêmes thèses de persécution du Front National. Soyez plus intelligents, et surtout faites votre travail, mais réellement, à la Pulitzer. A quand un Jeremy Paxman en France ? Cela ferait beaucoup de bien à votre profession qui s’écarte de plus en plus du journalisme mais de la prise d’opinion. Attention car vous avez l’effet exactement inverse à ce que vous souhaitez voir aboutir. Le Pen était en difficulté dès que les journalistes allaient au fonds des choses, et notamment sur le domaine économique. Faites parler les chiffres, les raisonnements, les logiques. Donnez-nous des faites, pas des opinions, pour que tout soit clair. Et surtout, faites le même travail pour tous pour que l’on ne vous accuse pas de partialité, qui le premier défaut du journaliste. A bon entendeur…